Le 24 octobre dernier, l’Assemblée Nationale valide à l’unanimité la mise en place de la contemporanéité du crédit d’impôt de 50% pour le secteur des services à la personne.
Après avoir porté le dossier sans relâche depuis quatre ans, la Fédération du service aux particuliers (FESP) se réjouit de l’adoption d’un texte qui permettra l’expérimentation, « dès le milieu de l’année 2020 », dans plusieurs départements, du dispositif de contemporanéité du crédit d’impôt relatif aux services à la personne.
Contemporanéité ? Quésako ?
Derrière ce terme un peu barbare ce cache une mesure qui permettra le développement certain d’un secteur encore plombé par le travail informel. En effet, quand cette mesure sera en place, il n’y aura plus de décalage entre le moment où la dépense est réalisée et celui auquel les aides sont perçues.
Les ménage qui font appel à des prestataires ne devront payer que ce qui reste à leur charge après l’avantage sans avoir à avancer de trésorerie. « Une heure de ménage coûte 24€, mais le crédit d’impôt de 50% ne vous profite que l’année suivante, vous déboursez donc 24€. Demain, vous ne débourserez directement que 12€ », a cité, en guise d’illustration, Maxime Aïach, président de la FESP, lors d’une interview, le 25 octobre, sur BFMTV.
Expérimentée à Paris et dans le Nord dès 2020, la contemporanéité sera élargie à l’ensemble du territoire national dès 2021.
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